retour au bestiaire
Balthazar
Dangerositétrès dangereuxRaretérareHabitatpartoutFamiliernon
LieuPartoutTailleEntre 1m70 et 2m40
Étrange créature à l’aspect grotesque, le Balthazar est une véritable énigme pour tous les zoologues d’Aryon. On ignore quand cette espèce est apparue, ni de quelle branche elle descend, mais des silhouettes évoquant les Balthazar ont pu être retrouvées sur plusieurs anciens sites archéologiques plus vieux encore que la Dynastie Cavendish. Certains révisionnistes pensent même qu’il s'agirait de simples rochers sculptés grossièrement… Le doute demeure, pourtant les Balthazar sont toujours présents et sont une énigme insolvable.
Le Balthazar se présente comme une créature ronde, graisseuse, couverte d’une peau colorée. Possédant une grosse trompe et deux petits bras pourvus chacun de trois doigts, les Balthazar se déplacent en sautillant ou se dodelinant sur eux-même, causant parfois un petit son de ventouse en se déplaçant. La capacité la plus fascinante du Balthazar est son pouvoir de modifier sa propre densité, lui permettant ainsi de flotter ou planer dans l’air pour couvrir de longues distances.
Malheureusement pour lui, il ignore comment se mouvoir dans les airs. Il n'est donc pas rare de voir un Balthazar se laisser porter au gré des cours du vent. Attention cependant à ne pas vous trouver en dessous lorsqu’il se rend très dense pour retomber au sol ! Le principal danger des Balthazar réside à la fois dans leur pouvoir… mais aussi dans leur propre caractère. Un Balthazar est aisément effrayé. Dès l’instant où il est appeuré, le Balthazar change de couleur pour devenir entièrement gris. Sa densité change immédiatement pour le faire devenir incroyablement lourd et devient également imperméable aux attaques. Un Balthazar qui a peur est, ainsi, quasi indestructible et il demeurera assis là où il se trouve jusqu’à ce qu’on le laisse tranquille ou qu’il se calme.
La bête est, de ce fait, un vrai fléau pour les aventuriers ou les monstres prédateurs, qui le délaissent souvent à cause de l’usure d’un combat vain. Des zoologues ont même retrouvé des prédateurs très féroces morts, ayant fait l’erreur de gober un Balthazar, leur ventre percé à cause du pauvre lourdaud tétanisé par la peur… À l’inverse, pour vaincre aisément un Balthazar il suffit, quand ils ne sont pas apeurés, de les assaillir par surprise pour les abattre d’un seul coup avant qu’ils ne deviennent invulnérables, particulièrement quand ils « planent », devant se rendre moins dense que l’air et donc extrêmement fragiles pour faire cela.
Autre curiosité du Balthazar, son cri, tout comme celui du paon, évoque un mot humain. N’importe qui peut donc être interloqué quand, de nulle part, un Balthazar les alpague d’un étrange « B’soir ! ». Des scientifiques ayant réussi à disséquer un Balthazar ont établi qu’il s’agissait d’une contraction entre un souffle de trompe et des raclements savants de sa gorge graisseuse.
De même, les Balthazar semblent, pour une raison que l’on ignore, fasciné par les fleurs. Il est donc anodin, quand on croise un membre de cette espèce, de le voir assis face à un bosquet fleuri ou d’en transporter une dans leur main. Un Balthazar peut, ainsi, offrir une fleur en guise de « parade nuptiale » ou de signe d’affection. Faites très attention à ne pas prendre la fleur qu’un Balthazar vous tend ! En effet, ce dernier ne ferait que vous suivre inlassablement. Et pour cause, ce dernier n’attendra juste que vous lui rendiez également une fleur en guise de juste échange. La raison de ce comportement est, d’après les zoologues ayant observé ces créatures, qu’ils naissent près d’endroits fleuris ou de plantes à pollen. Les individus de l’espèce tentent, à leur échelle, de transporter plus de pollen ailleurs pour permettre la naissance d’un autre Balthazar.
Proposé par Inaros