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Thème sombre
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Teisheba

DangerositémoyenRaretérareHabitatpartoutFamiliercombattant
LieuNomades, principalement dans des lieux ensoleillés ou orageuxTaillefemelles jusqu’à 60 centimètres, mâles jusqu’à 30 centimètres
Le teisheba est une créature capricieuse, volontiers cruelle et pugnace. Son corps principalement intangible en dehors de ses yeux perçants et de ses dents tranchantes, fabrique et diffuse un courant électrique soutenu donnant à la petite bête un aspect étrange d’orage contenu – bien mieux visible dans l’obscurité que dans la lumière diurne – lorsque celle-ci n’est pas d’humeur taquine.
Moyen de défense instinctive et d’attaque calculée, cette capacité fait du teisheba, malgré sa taille peu imposante, une véritable teigne lorsque la créature éprouve des sentiments revanchards. Intelligent, rusé et sournois, il aime user de sa foudre pour chasser, se divertir et châtier. Bien que vivant de la consommation de petits insectes et d’exposition à la lumière – solaire ou artificielle –, les teishebas, capables de réguler avec précision la puissance de leur pouvoir électrique, s’attaqueront facilement à des créatures jusqu’à dix fois leur taille par pur caprice.
Leur rapidité leur rendant aisée la fuite lorsqu’il s’avère qu’ils se sont attaqués à bien plus fort qu’eux, ils n’hésiteront pas à quitter le lieu de leur forfait aussi vite qu’ils s’y étaient attelés. Dans la nature les teishebas vivent généralement en trio, se déplaçant principalement au gré des dépressions atmosphériques, et ne se regroupant en colonies qu’à l’approche de l’orage, pendant lequel ils se reproduisent. A ce jour, personne n’a encore réussi à observer pleinement le phénomène. On ne sait pas non plus grand-chose de la période de gestation ni infantile de ces créatures.
Entre eux, les teishebas communiquent par impulsions électriques. Ceux issus d’œufs de familier ont développé un cri semblable au hululement pour happer l’attention des humains. Même ainsi conditionnés, ils restent difficiles à dompter, et n’hésiteront pas à faire tourner en bourrique leurs propriétaires. Qui, de fait, sont assez rares.
Proposé par Nheii